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Zooey-Lee Nightmare
Zooey-Lee Nightmare
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MessageSujet: Fiche de presentation   Fiche de presentation EmptyJeu 8 Juil - 14:17


Tiberius Brighton De Wellington
Cry me a rivers


ft. Luke Evans - Avenged Chains
fils aîné

nom De Wellington prénom Tiberius, un prénom qui inspire la grandeur. Et Brighton, comme ton père.   âge 25 années de vie sur cette terre. origines Pur Anglais situation sentimentale Célibataire très convoité, pour ton titre, tes terres, ta fortune et ta réputation. statut (titre) Duc de Wellington. Ton nom est le même que celui de son duché, fait assez rare mais qui prouve que ta famille règne sur ce duché depuis longtemps à présent, en effet ce duché est le plus ancien au Royaume-Unis. emploi Tu viens de rentrer du champ de bataille. Tu t'es engagé dans l'armée en 1809 pour faire briller le nom de ta famille et tu as participé à l'expédition de Walcheren cette même année. Puis tu as vu naître ce que l'on appelle la sixième coalition, un ensemble de pays et d'états engagés contre la tyrannie de Napoléon. Là aussi tu as joué un rôle jusqu'à il y a peu. En effet tu t'es illustré lors des batailles, te faisant reconnaître pour des faits d'armes mais tu viens de perdre ton père alors tu as été rappelé chez toi, pour prendre la tête du duché et cesser de risquer ta vie.   Richesse Richissime. Orientation sexuelle Hétérosexuel pour la norme mais homosexuel en réalité. Attiré par les hommes et surtout un en particulier.

Tu t'es illustré par des faits d'arme sur le champ de bataille. Tu as mené quelques troupes à la victoire et tu as sauvé la vie d'un commandant en le poussant au sol alors qu'il était sur la trajectoire d'un boulet de canon. Tu rentres chez toi avec des médailles et du prestige, pour ne rien gâcher. ◊ Tu as étudié à Oxford, les sciences politiques et militaires notamment. ◊ A Oxford tu étais l'investigateur de fêtes illégales rassemblant les homosexuels de la faculté, homme ou femme. Ces fêtes privées s’appelaient les bacchanales et finissaient en orgie bien souvent. ◊ Tu caches ton homosexualité même si tes anciens camarades d'Oxford savent tout à ce sujet. Mais bon ils se taisent, car eux aussi ont participé à ces bacchanales. ◊ Tu es très à l'aise dans ton rôle de Duc, tu as été élevé toute ta vie pour reprendre cela. ◊ Tu vas devoir te marier, ce que tu ne désires pas du tout. Un mariage arrangé avec une femme qui ne t'attire pas, voilà qui te laisse de marbre. Mais c'est ton devoir et tu le feras, non sans t'arranger au passage. ◊ Tu rentres à peine à Londres et ton premier devoir est de t'occuper de ton petit frère qui est en âge d'être intronisé dans le monde. ◊ Les De Wellington possèdent deux demeures. Apsley House qui est une demeure en face de Hide Park et Wellington House qui sert ta famille hors saison. ◊ En plus de vos titres, vous en possédez d'autres tel que marquis de Douro ou comte de Mornington. Il y en a trop et vous vous arrêtez au duché, c'est très bien ainsi. ◊ Tu as une passion toute trouvée pour l'Histoire, le dessin et la musique. Tu apprécies de jouer du piano et il t'arrive de chanter, quand personne n'est là pour t'entendre. ◊ Tu es un amoureux du sport et tu t'exerces chaque jour. Tu es également un excellent tireur et un bon bretteur, ce que tu travailles aussi très souvent. ◊ Ton visage est plus marqué qu'à ton départ, sans doute à cause de la guerre qui marque l'esprit de tout homme qui la partage ◊ Tu es tout de même conscient de ton charme et tu n'hésiteras pas à en jouer. Tu es aussi conscient d'être convoité, tous les Duc ne restent pas libre longtemps et c'est à qui parviendra à leur mettre la main dessus pour élever son rang. ◊ Tu es croyant mais tu prends la religion tel qu'elle devrait l'être. A savoir une ligne conduite qui ne t'empêche pas de vivre.
Que faites-vous à Londres ? Tu es présent en ville pour assurer tes nouvelles fonctions de Duc de Wellington. Ton père vient de disparaitre et il t'incombe d'assurer l'avenir des tiens, ce que tu fais déjà brillamment.
Votre place dans la société vous convient-elle, ou non ? Tout à fait. Ta place te convient, tu es honoré d'être Duc et tu es un fidèle de la couronne, conscient de tous les privilèges et de tous les avantages que vous avez. Pour ainsi dire, tu ne parviens pas à comprendre pourquoi certain rejettent leur condition.
Quelles sont vos idées et vos rêves pour l'avenir ? Faire briller ton nom, trouver une belle place à ton petit frère et sans doute reprendre tes petites fêtes comme lorsque tu étais à Oxford. Tu viens à peine de rentrer et ta mère, même si elle le voudrait, ne va pas te marier de si tôt.  


votre pseudo Musette Votre âge 26 ans Comment es-tu arrivé ici ? Par l'admin qui m'a corrompue Remarques à faire sur le forum ? Je l'adore ! Présence sur le forum ? 7/7 jours. Autre chose à ajouter ? Vous êtes dans mes favoris




Histoire de dire
up to the last moment

Tes parents ont eu besoin de temps pour t'avoir. Ta mère avait sans doute des problèmes de santé, du plus loin que tu remontes c'était une femme fragile qui avait besoin de rester au chaud l'hiver et au frais l'été, au risque de faire rapidement des malaises ou de tomber malade en un claquement de doigt. En bref, ils ont été mariés rapidement mais tu es arrivé très tardivement, pour leur plus grand bonheur et le soulagement de toute la famille. Le duché de Wellington ne pouvait pas rester sans héritier, sans un fils pour assurer la relève. Heureusement pour eux tu étais un enfant en bonne santé, solide et fort avec de bons poumons te permettant de hurler et de réveiller tout le manoir lors de tes soirs de crise. Ton père était fier, ta mère aussi. Et ta naissance fut unique pendant dix bonnes années, le temps pour toi de commencer ta formation de futur petit duc. Tu avais des cours d'Histoire, de latin, de politique, de bienséance. Tu apprenais la stratégie militaire, la lutte, le maniement des armes et tout ce dont on attend d'un jeune noble de ton rang qui sera un jour, emmené à reprendre tout un domaine. Tu avais à peine dix ans quand ta mère a mis au monde un autre enfant, un petit garçon avec une santé tout aussi solide que la tienne. Mais plus discret, ton frère était l'image même de l'enfant doux, patient et calme alors que tu étais le feu qui ravage tout. Tu avais besoin de briller, de te faire entendre et de rendre fier quand lui avait la tête dans les étoiles. Malgré tout tu étais fier de ton frère, tu l'es d'ailleurs encore même si vous ne vous êtes pas vu pendant des années.


Ayant dix années de différence, tu es rapidement entré à l'université loin de ton frère alors que lui, commençait à peine son enfance. Tu n'avais que quinze ans et pourtant on attendait de toi le meilleur, ce que tu fournis avec des efforts et beaucoup de travail. Tu avais la chance d'être bon élève et de ce fait, ton étude de la politique et des sciences militaires ne cessait de briller, pour le plus grand bonheur de ton père. C'est lors d'une soirée entre étudiants que tu découvris réellement qui tu étais, malgré tout. Andrew avait les yeux clairs et les cheveux d'un blond couleur soleil. Un sourire à faire fondre la glace et un regard pétillant d'une malice à peine cachée. Plus jeune que toi d'un an, il devint ton ami d'abord et bientôt, le meilleur de tout ton groupe. Jeune comte, il avait la grâce de son statut et tu admirais chacun de ses mouvements quand il lui arrivait de déplier son long corps devant toi, pour aller chercher tu ne sais quoi. Tu n'étais pas attentif au reste, juste à lui. Tu découvris ce qu'était l'homosexualité, apprenant au passage que tu ne devais pas parler ni vivre ces choses là car cela ne se fait pas dans ton monde. Ton homosexualité devint un secret pour toi et pendant un an, tu refoulas ces sentiments. Jusqu'au jour où tu surpris les regards de deux autres étudiants, lors d'une soirée d'étude. Tu compris que tu n'étais pas tout seul et surtout, que les autres vivaient aussi derrière une sorte de voile. Alors ce soir là, il te vint l'idée d'organiser des soirées, que tu appelas Bacchanales en l'honneur des fêtes débridées que les Romains donnaient pendant plusieurs jours. Lors de ces soirées là, le silence était de mise et seul les rares étudiants que tu avais surpris échangeant des regards langoureux, pouvaient venir. Au début vous n'étiez que cinq. Au bout d'un an, tu étais obligé d'inviter à tour de rôle tant il y avait du monde. Les hommes et les femmes y étaient admis, le seul mot d'ordre était de s'amuser et de vivre vraiment. Aucun jugement lors de tes soirées, seulement du plaisir. Tu appris lors de ces fêtes à apprécier la présence d'autres hommes, tu fus assuré de ta sexualité en te perdant dans les bras d'un autre étudiant plus âgé. Mais Andrew revenait dans ton esprit, si souvent que tu ne pouvais l'ignorer. Un soir, il vint à ta soirée.


Lui que tu imaginais sage comme une image, t'embrassa. Sous le couvert de l'alcool disait-il mais c'était assez pour ton cœur de presque adulte. Il t'embrassa la fois suivante, puis encore et encore jusqu'à ce que vos gestes ne dépassent jamais la limite de vos ceintures. Il en resta là pour le moment et l'université commença à toucher à sa fin. Tu allais bientôt être diplômé et tu avais le choix, de partir faire le tour du monde ou d'intégrer les rangs de la bonne société et de te trouver une épouse convenable. L'Histoire traça ton chemin toute seule, alors que les guerres Napoléonienne reprirent et que la couronne demanda à ses jeunes nobles de s'engager afin de commander en ses rangs. Tu fus l'un des premiers à te proposer, donnant ton nom avec la promesse de rejoindre les rangs de la reine lorsque le besoin se ferait sentir, pour enfin calmer les tentations bélliqueuse de ce petit Napoléon. Ton père fut heureux de ta décision, fier également et il cacha son inquiétude sous un sourire confiant. Ta mère elle, fut éprouvée par cela mais elle te demanda de revenir en vie. Ton frère feint de s'en détacher mais tu vis dans son regard que cela le touchait également.


Andrew, tu ne compris pas tout de suite sa réaction. Il semblait s'en détacher, sourire et te demander si tu allais infliger à ces maudis français une défaire digne d'Azincourt. Mais tu n'étais pas dupe, après des années auprès de lui tu savais lire dans son regard. Il craignait pour toi, la guerre n'était pas à vos portes mais sa violence n'était un secret pour personne. Toi le premier, tu n'étais pas assez naïf pour t'imaginer revenir sans être marqué. La veille de ton départ Andrew t'annonça qu'il allait se marier bientôt, qu'il le devait. Tu lui avouas que tu étais heureux pour lui mais cependant peiné, craignant qu'il ne t'oublie. Il t'assura que jamais il ne pourrait t'oublier et tu le fis taire d'un baiser que tu ne pouvais cacher derrière l'alcool, cette fois-ci. Tu lui demandas une seule chose, une nuit dans ses bras avant de partir. Tu ne savais pas si tu allais revenir et surtout dans quel état, tu avais désespérément besoin d'une lueur avant de rejoindre les rangs des soldats de la reine. Il t'offrit la plus belle nuit et la plus belle matinée de ta vie. L'espace d'un instant vous n'aviez plus le poids de vos responsabilités sur les épaules, vous n'étiez que Andrew et Tiberius, c'est tout.


La guerre fut terrible. Elle n'était pas permanente, il y avait des moments de paix qui étaient longs et pesant mais lorsque les combats faisaient rage, c'était vraiment horrible. Le bruit des canons, l'odeur de chair, de sang et de poudre t'a marqué l'esprit pendant des mois après la fin des combats. Malgré tout, fort de tes enseignements tu devins un bon capitaine, commandant quelques hommes que tu traitas comme tes amis, comme tes frères. Tu recevais souvent des lettres de ta famille mais jamais d'Andrew, malgré tout tu lui écrivais sans jamais oser envoyer les lettres débordant d'amour, de promesse de retour et de passion éternelle. Tu n'as jamais su si il t'avait oublié mais l'idée qu'il pense à toi te réchauffait assez pour que tu poursuives ton combat. Un jour, le combat fut particulièrement rude et plusieurs de tes hommes tombèrent. Les canons français faisaient rage et c'est sur l'un des commandants de votre camp qu'un boulet se précipita. Heureusement, tu fus assez rapide pour pousser ton supérieur au sol et lui sauver la vie au passage. Le canon aurait fait des victimes, aurait chamboulé votre état-major car le commandant était un homme respecté, avec beaucoup d'expérience. Tu fus décoré pour ce geste, de la médaille d'Or de l'armée, nouvellement crée en 1810. Le mois suivant cela on t'adressa une missive pour t'informer que ton père venait de mourir, d'une maladie fulgurante et si rapide que ta famille n'avait pas eu le temps de te prévenir pour te permettre de rentrer. On te demanda d'abandonner tes fonctions et de revenir chez toi, pour prendre ta place de Duc et de remplir tes fonctions maintenant que ton père n'était plus.


Tu te plia aux dernières volontés de ton paternel et tu déposas les armes, pour revenir au manoir familial afin de retrouver ta mère éplorée et ton petit frère à peine en âge d'entrer dans le monde. Ton père avait eu la bonne idée de laisser toute une pile de lettre à ton nom, afin de te donner ses dernières recommandations. Sur le bon comportement à adopter, sur ce qu'il désirait pour ton frère, pour ta mère, pour le domaine. Enfin une lettre pour te faire part de sa fierté de t'avoir comme fils, cette lettre eut pour effet d'ôter ta culpabilité. En effet tu t'en voulais de ne pas avoir été auprès de lui pour son dernier souffle mais lui ne t'en voulait pas, il te l'assurait par ces derniers mots. Ton père rejoignit sa dernière demeure et tu repris la direction du domaine et de tes gens. Heureusement Feu ton paternel était un duc bon et dévoué à ses gens et tu fus enchanté de voir qu'ils ne souffraient ni de la faim, ni de la maladie.


Ton frère lui, allait entrer dans le monde lors de la saison à venir. Il t'incombait à présent de le présenter à vos amis et de lui trouver de bonnes relations, afin qu'il fasse dans quelques années un beau mariage. Encore jeune, à peine quinze ans, tu ne voulais pas qu'il s'engage tout de suite mais rien ne l'empêchait de faire son premier pas lors des réceptions. Et cela allait marquer ton grand retour, quoi de mieux pour commencer la saison londonienne ? Et puis tu allais pouvoir reprendre tes soirées qui, tu n'en doutais pas, avaient dû disparaître avec ton départ à l'armée. Ton seul trouble fut pour Andrew, tu espérais secrètement qu'il ne t'avait pas oublié, comme tu le craignais avant de partir.


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Zooey-Lee Nightmare
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MessageSujet: Re: Fiche de presentation   Fiche de presentation EmptyJeu 8 Juil - 14:17


Andrew Arthur Gilderstone
les folies sont les seules choses que l'on ne regrette jamais


ft. Jude Law - CORVIDAE
Fils ainé

nom la réputation de ce nom n'est pour le moins pas à pleurer, les Gilderstone ont sû se créer une place honorable dans la haute société sans avoir à tricher ou froncer des sourcils. Nommé après son père, il est à présent le garant de la renommé des siens. prénom Andrew à la suite de son grand-père et Arthur à la suite de son père, portant les deux noms de ces illustres comtes dont il espère être digne héritier   âge il va fêter sa vingt-cinquième année dans quelques mois   origines britannique depuis des générations, sans qu'il ne se trouve la moindre trace d'un mariage avec l'étranger situation sentimentale cœur épris depuis ses jeunes années adolescentes, il l'a voulu enfermé dans la routine d'une alliance maritale pour ne guère concéder ses sentiments interdits statut (titre) Comte de Suffolk emploi s'il s'occupe des affaires de son comté, cela n'empêche guère Andrew de parader parmi les artistes dont il se fait le mécène bien souvent; sans compter qu'il passe un temps certain à écrire critiques artistiques et nouvelles de la haute société pour les journaux londoniens Richesse il ne manque guère de biens ni de richesse Orientation sexuelle voila ce qui le voue à la damnation certaine. Ses sentiments pour les femmes sont pour le moins courtois et tendres, mais il ressent pour les hommes une passion qui le dévore au point de lui faire oublier la bienséance.

◊ il était d'une timidité maladive enfant, ce que son père lui a fait travaillé longuement afin qu'il puisse prendre son rang sans rougir en constance.
◊ sensible et poète, il écrit depuis toujours dans des petits carnets qu'il garde précieusement. Mémoire, poème, critiques, il a ce besoin de poser les mots sur papier pour se libérer l'esprit.
◊ il sait dessiner, peindre et sculpter. Il a été introduit tôt par sa mère à la vie artistique locale et adore encore aujourd'hui visiter des ateliers d'artistes.
◊ même si sa femme et lui n'ont pas encore d'enfant, ils sont heureux de posséder trois magnifiques chats avec lesquels il passe beaucoup de temps.
◊ à Oxford, il a apprit l'art de l'escrime qu'il pratique toujours
◊ il se met beaucoup de pression à l'idée de marier ses sœurs et de faire briller la réputation de la famille pour son nom. Il y est très attaché, mais cette angoisse lui cause des insomnies fréquentes.
◊ il tente d'avoir une ligne de vie parfaite en tout point, de ne pas faire de vague, ni de scandale, moins encore de faire parler de lui : sans doute car il a un secret à cacher.
◊ il est le créateur des Bacchanales londoniennes, des fêtes orgiaques et libertines qui se tiennent dans le plus grand secret.
◊ lui et sa femme s'aiment d'une amitié tendre, raison de leur belle entente en société.
◊ il parle plusieurs langues, il utilise même une langue inventée par un ami d'Oxford pour avoir des conversations secrètes avec ses amis les plus proches.
◊ il est un grand lecteur, un grand romantique, et un grand admirateur de Shakespeare et des romantiques.
Que faites-vous à Londres ?  La charge de Comte me ramène à Londres tous les ans, siégeant au Parlement pour y faire porter ma voix et celle de mes gens. Nécessité allant de paire avec un rang qui me vient de mon père - c'est aussi ce moment de l'année que j'apprécie particulièrement, me permettant de recouvrait une liberté que j'aime mieux ignorer le reste du temps.

Votre place dans la société vous convient-elle, ou non ? Plus le temps passe et plus cette place s'illustre comme une vacuité humaine, de quelques imaginations fertiles trouvant là une raison d'exister. Dans la réalité, il se trouve des esprits si brillants et créatifs qui n'ont guère droit à la parole sous prétexte de n'avoir pas su naitre dans la bonne famille. Une injustice qui se répand au son des révoltes.

Quelles sont vos idées et vos rêves pour l'avenir ? L'avenir est une chimère que j'entends nourrir d'espoirs vains et de rêves romantiques. Dans ceux-là il n'est point de honte à être qui l'on ait, et aimer qui l'on aime. Voila que la passion s'exprime librement sans avoir à se soucier du scandale. Celui-ci meurt sous le coup de l'égalité. Un rêve, en réalité, car je ne doute pas que l'avenir s'écrira comme au passé.


votre pseudo art'n'stick Votre âge 27 ans Comment es-tu arrivé ici ? Coconuts, woop. Remarques à faire sur le forum ? piloupilou. Présence sur le forum ? 07/7 jours. Autre chose à ajouter ? :drama:




Histoire de dire
up to the last moment
Bien qu'il adorait ses soeurs également, il ne pouvait nier qu'il aimait les moments passés avec Mary. Ensemble, ils partaient à cheval durant des heures, chantant, jouant et imaginant un monde à leurs images. Il chérissait ces moments, espérant qu'ils ne se dissipent jamais. Jusqu'à ce qu'il apprenne l'importance de la mémoire.

chapitre 1. La lune. Un jour, mon fils, c'est vous qui devrez vous occuper de nos gens, de notre domaine et de notre famille. Vous serez le Comte du Suffolk et vous devrez être à la hauteur de votre rang. Gazouillis joyeux en réponse à la déclaration du patriarche, le jeune enfant se tenant dans son berceau, l'observant de ses grands yeux bleus. Le visage heureux, épanouis du Comte faisait montre de toute sa fierté à pouvoir jouir de la présence d'un héritier. Il se pencha, joua à caresser le bambin qui se tortillait sous l'étreinte maladroite. Pour l'heure vous n'êtes qu'un enfant, brillant de votre pleine innocence. Elle ne durera pas, cependant, car bientôt vous serez également un frère. Derrière lui se tenait sa femme, le ventre arrondit par une grossesse désirée. Le ventre enflé ne lui laissant que peu de mouvements et la fatigue la poussant à rester le plus immobile possible. Choyée, caressée du regard par son époux, elle s'était laissée glisser dans un sommeil réparateur. Bientôt, il se trouverait cinq enfants près du couple. Andrew serait l'ainé, protecteur, tendre et aimant - comme ses parents lui avaient appris à être.

Il savait que son rang lui demanderait de se dépasser, de faire mieux que ce qu'il pensait être capable. Il serait Comte et bien qu'il pouvait briller pour certains, il était encore l'inférieur d'autres. Ainsi se dessinait la société et il était bien obligé de s'y plier. Pas que l'envie y était : les obligations si.

chapitre 2. Les étoiles.
Se pencher sans toucher le sol. Toujours se montrer courtois et agréable. Je guère se retrouver seul avec une jeune femme. Ne pas faire danser plus de trois fois d'affilé une jeune femme à un bal. Savoir danser, la guider sans la forcer. Jouer du piano, monter à cheval, savoir tirer, savoir se battre mais ne jamais avoir à le montrer. N'avoir aucun mot qui ne soit désagréable ou désastreux, ne jamais chercher à faire la forte-tête avec quelqu'un de plus avisé ou de plus mûre. L'argent est un démon autant qu'un outil - il n'est pas acceptable de le percevoir autrement - le pari et les jeux en font un plaisir éphémère. Être instruit pour ne pas être naïf. Se méfier des promesses brillantes et des offres trop parfaites. Savoir que dans la vie tout a un prix, et être prêt à le payer. Se montrer à la hauteur de son nom, sans se soucier de son plaisir personnel et coupable. Aimer les autres avec douceur et bienveillance. Faire de l'amour une amitié avant tout. Savoir lire, compter, diriger des troupes, écrire des romans, chanter des chansons, apprécier le talent des autres, reconnaitre un chef d'œuvre. Vivre en étant assuré de ses convictions et en les défendant avec acharnement.

Les années à Oxford étaient des moments de liberté, durant lesquels il découvrit qui il était vraiment. Son masque s'effrita pour n'être plus qu'un banal agencements de mensonges qu'il préservait efficacement sur son visage. Il mentait admirablement, bien que son palpitant restait tendre. Après tout, il avait toujours été un romantique.

chapitre 3. Le soleil
Vous souhaitez que je vous accompagne à une fête, une fois encore ? Regard perplexe lancé au Comte du Devonshire, il ne répondit que par un regard agacé avant de simplement prendre le bras d'Andrew en faisant mine de flâner dans les couloirs de l'université. Il n'ait guère de fêtes, mon cher Gilderstone, où vous ne souhaiteriez être plus invité que celle-ci. Les Bacchanales sont devenues aussi légendaires que secrètes ici - et nous y avons nos places ce soir. Ce nom n'est pas fait pour me rassurer. Rien n'aurait pu préparer le jeune Andrew Gilderstone, alors étudiant de l'université d'Oxford où il se préparait à être un intellectuel illustre, à rencontrer sa Destiné ce soir-là. Depuis longtemps il s'imaginait avoir une vie parfaitement banale, se faisant reconnaitre par son air ordinaire, son mariage acceptable et ses manières traditionnelles. Mais au détour d'un couloir, dévoilant une porte dérobée, il entra dans une fête orgiaque et excessif, au centre de laquelle se tenait le plus belle homme qu'il lui ait été donné de rencontrer. Son cœur frappa si durement sa poitrine qu'il resta figé sur place, le souffle coupé, mourant sous ce regard sombre et enflammé. Il disparut - réalisant pour la première fois de sa jeune existence qu'il n'avait alors qu'une idée de ce que signifiait le terme vivre.

Quand son père est mort, il est resté prostré dans le silence durant trois jours, réalisant tout ce que cela pouvait impliquer pour lui et pour les siens. Il était à présent Comte de Suffolk, n'ayant plus droit à la liberté et aux folies d'Oxford, à ses embrassades secrètes et à ses soirées orgiaques. Il devait apprendre à être respecté et respectable. Il s'offrit cependant une dernière nuit.

chapitre 4. L'éclipse
Le temps s'arrêta durant des années, l'amant éperdu s'abandonnant à une passion interdite qu'il essayait de fuir. Impossible, chaque fois que la nuit tombait, il se rendait à ces soirées pour se perdre contre les lèvres du Duc. Il devint un mirage, un personnage dans un conte érotique dont il était le seul à connaitre l'histoire. Il la préservait, sur des carnets cachés sous le plancher de sa chambre. Il noircissait les pages d'amours brûlants entre hommes, découvrant un plaisir qu'il savait condamné. Mais le Duc parlait à son cœur comme personne d'autre et même la perspective de la Saison à venir ne pouvait lui ravir le désir de voir le temps ne jamais reprendre son cours. Je pars pour la guerre. Figé, bataillant encore avec les émotions contraires, Andrew se tourna vers Tiberius pour se perdre dans son regard. Une dernière fois. Une dernière nuit. Que demain n'arrive jamais, je veux être à toi cette nuit. Souffla-t-il avant qu'il ne se pende à son cou, se mette à nu, s'abandonne parfaitement et le laisse l'aimer. Je vais me marier. Souffla-t-il à la nuit, quand il ne  restait que leurs corps frissonnant de plaisir et la mort qui les guettait. Celle de son père était encore récente et il était temps qu'il soit Duc en laissant derrière lui les preuves de sa perversion.  

Il avait rencontré Jane enfant, elle vivait la demeure la plus proche de la leur et leurs pères étaient amis. Jane lui avait toujours semblé un peu inquiétante, avec ses grands yeux et son rire sonore. Elle ne brilla pas durant la Saison, mais elle brilla pour lui - elle devina qui il était et se plu à lui proposer de le sauver. Ils devinrent les meilleurs amis du monde : il n'existe pas de meilleur socle pour un mariage dit-on.

chapitre 5. Le vent.
T.W. Cher Amour,
Il n'est guère instant où mon cœur ne s'éprend pas du souvenir que vous avez laissé dans mon âme. Où je ne pense à vous avec tendresse et impatience, désireux de revivre ce rêve que nous avons échangé. Personne n'aura jamais su ce qu'il y avait de plus secret dans le cœur des hommes, j'ai cependant le sentiment de l'avoir découvert dans votre regard, de savoir une chose qui échappe à tous les autres.

Que faites-vous Elinor ? demanda-t-il, entrant dans le bureau qu'il gardait à Rosings, surprenant sa cadette le nez dans ses lettres cachées. Qu'est-ce que cela Cher Frère ? Des lettres d'amour je vois. Qui est T.W dites moi ? Jane est-elle au fait de ces cachotteries ? Entre scandale et curiosité, voila qu'elle se tenait là, l'effrontée. Andrew ferma la porte avec rapidité, la sueur perlant de son front d'être ainsi découvert. Donnez-les moi, Elinor. Sur le champ. Exigea-t-il et sur le ton impatience et angoissé qu'il employa, elle lui tendit les lettres. Les toucher lui fit mal, le palpitant serrer par les mots qu'il savaient avoir écrit sans oser les envoyer sur le front. Qu'est-ce donc Andrew ? Qui est cette femme ? Votre épouse est-elle au fait de votre… situation ? Elle est parfaitement au courant, Elinor, ne vous en inquiétez pas. Du reste, je… Le silence dura longtemps, assez pour que les souvenirs d'Elinor lui reviennent et qu'elle ne cache rien du choc de sa découverte. T.W pour… Tiberius Wellington, n'est-ce pas ? Ne le dites à personne, Elinor, je serai sans doute tué pour cela et notre famille ruinée. La supplique le mit à genou devant sa sœur - bien qu'il n'aurait cru se soumettre ainsi, dévoilant une vie qu'il cachait fort bien depuis quatre ans maintenant. Laissant à sa sœur le droit de faire de lui ce que bon lui plairait. Votre secret sera bien gardé, Andrew. Et jamais ils n'en reparlèrent.

Il gardait le souvenir des Bacchanales avec tendresse, comme un lieu de refuge pour les excentriques, les êtres différents, les romantiques à l'amour rendu pervers par les normes. Il les reprit, comme un hommage à son propre amour perdu. Lui et Jane en firent l'évènement mondain et secret de la Saison, n'y invitant que les êtres de cette communauté cachée et silencieuse. Les artistes, les peintres, les modèles, les commerçants. Jane en aimait un, et Andrew la voulait heureuse. C'est ainsi qu'ils vivaient leur liberté dans l'ombre.


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MessageSujet: Re: Fiche de presentation   Fiche de presentation EmptyJeu 8 Juil - 14:18


Margaret Cunningham
j'ignore s'ils aiment nos formes ou s'ils veulent les cacher


ft. Dakota Fanning - kane.
fille ainée

nom ils se prénomment Cunningham bien que le nom rime avec la disgrâce prénom sa mère désirait qu'elle s'appelle Margaret mais elle a le prénom en horreur et tient à se faire appeler Maggy.   âge elle se tient à la porte de sa vingt-huitième années, jouissant malgré tout d'un physique d'enfant qui le fait rapidement oublier origines sa mère était écossaise, son père anglais situation sentimentale elle ne sait si le coeur a ses raisons, préférant penser que sa raison n'a pas de coeur statut (titre) fille de  baron, elle sait que sa famille est tombée en disgrâce après que son grand-père, le Vicomte ait fuit le combat, bafoué son serment à la couronne emploi si elle devait en assumer un, elle se voudrait inventrice. A la place, elle n'a guère d'emploi si ce n'est de trouver un époux et d'aider son frère à faire des soirées de spiritisme crédibles   Richesse elle n'en a plus, des restes d'erreur qu'elle tâche d'ignorer comme il est bien difficile de se marier quand on a une dote faible Orientation sexuelle pas le choix que d'aimer les hommes, même si aucun homme n'a encore trouvé grâce à ses yeux - elle a tendance à se montrer hermétique à la médiocrité et elle est omniprésente à ses yeux.

◊ elle a un frère jumeau qui est le seul homme pour qui elle a de l'estime. Jusqu'à présent, elle trouve en lui le parfait partenaire pour ses discussions et pour critiquer le monde comme elle l'entend.

◊ elle est parfaitement au fait de l'homosexualité, de la sexualité maritale et des pêchers des humains : elle a pu voir sa fratrie disséminer par ces erreurs humaines.

◊ elle n'a aucun talent pour la musique, n'ayant pas du tout l'oreille musicale. Elle peut chanter faux. Jouer faux. Ne pas suivre le rythme et surtout ne pas en avoir conscience. Elle joue si elle y est obligée mais ne rougit pas d'être mauvaise : car elle est parfaitement consciente de ce fait.

◊ elle n'apprécie l'art qu'en ce qu'il est vecteur de discussion et elle aime discuter avec les autres, échanger des avis, des opinions et philosopher. Elle s'ennuie cependant rapidement quand elle ne trouve pas de répondant dans ces moments de conversations.

◊ véritablement curieuse, elle se passionne pour les inventions, les mathématiques et la médecine. Rien de convenable à cela, mais si elle trouve des hommes pour lui en parler elle savoure ces moments avec beaucoup de plaisir.

◊ l'étiquette et les convenances n'ont pas de secret pour elle, elle déplore cependant qu'ils soient une excuse pour jouer de la naïveté et de l'ignorance des femmes face à des hommes qui n'ont que trop d'expériences intimes avant d'être marié : pour sa part, elle n'a pas peur de répondre à une moquerie par une blague de mauvais goût.

◊ elle sait qu'elle devrait se soucier plus de sa réputation, mais possède trop de prétention pour se remettre en question. Si elle déplore la médiocrité chez les autres, elle a autant de mal à la voir chez elle-même.
Que faites-vous à Londres ? arrivée pour le début de la saison, je me trouve ici auprès de mon frère jumeau pour la septième année consécutive, espérant cette fois trouver un mari avant de finalement être vieille fille et ne plus pouvoir l'espérer. Pas que j'ai bon espoir, il se trouve tant d'hommes pour se penser parfait et de femme pour les complaire dans cette conviction que cela en devient insupportable.

Votre place dans la société vous convient-elle, ou non ? certainement pas, être ainsi disgracié pour l'erreur d'un homme qui est à présent mort et oublié de la majorité des êtres sur Terre n'a rien de bien enviable. Ou d'être une femme réduite à devoir être tenue dans l'ignorance quant aux choses de la vie - ce qui n'est pas plus acceptable à mon sens et je peux remercier ma soeur pour m'avoir ôtée mon innocence il y a des années. Espérant pouvoir user de cette chance pour trouver un mari avec un titre plus honorable.

Quelles sont vos idées et vos rêves pour l'avenir ? je n'ai pas le temps pour les rêveries d'enfant - tout cela je le laisse aux âmes innocentes qui pensent encore qu'être Princesse est le meilleur des accomplissements. L'avenir doit se dessiner au présent, alors il ne me reste qu'à réussir celui-ci pour ne plus avoir à me questionner sur le prochain.


votre pseudo art'n'stick toujours Votre âge vingt-sept ans Comment es-tu arrivé ici ? on s'demande Remarques à faire sur le forum ? toujours pas Présence sur le forum ? 24/7 jours. Autre chose à ajouter ? j'espère vous complaire une fois encore :drama:




Histoire de dire
up to the last moment
- Croyez-vous que nous ayons été parmi ceux-là un jour ? Ils semblent tous si fiers d'eux-mêmes.
- Nous non, mais  notre nom a brillé parmi ceux-là en effet.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
- On dit que l'histoire est écrite par les vainqueurs. Notre famille a simplement été effacée de l'histoire parce que nous sommes des lâches.
chapitre 1. la disgrace. il n'est guère facile d'assumer une vérité lorsqu'elle n'est écrite par aucune action honorable. Pourtant, face à l'innocence d'un enfant curieux n'ayant aucune idée de la raison pour laquelle il n'est pas avec les autres, dans ce château au coeur de la vallée d'où il lui semble constamment entendre des cris de joie et de fête. Pourquoi ? Il semblait à Margaret qu'il n'était nulle réponse qui soit acceptable, alors que seule elle était vue comme une intruse quand elle partait en aventure dans le parc du château avec son frère - le Duc avait beau l'autorisé, ils n'étaient jamais vraiment les bienvenus. Les traitres, les lâches, les pécores, nulles insultes ne leur étaient épargnés et bien qu'elle ne soit pas de ces enfants qui pleuraient aisément, elle s'agaçait de cet état de fait. Alors pourquoi ? Un soir, postée sur la table de la cuisine au centre de la chamière où elle vivait avec son frère ainé, son jumeau et sa petite soeur, elle faisait face à sa mère et lui demanda encore et encore. Pourquoi ? Pourquoi les autres enfants les haïssaient ? Pourquoi ils étaient insultés de la sorte alors qu'ils n'avaient rien à se reprocher ? Pourquoi ne pouvaient-ils être courageux et braves dans l'histoire qu'ils écrivaient dans leur imaginaire ? Sa mère était constamment à lever les bras vers le ciel en poussant d'énormes gémissements de douleur, criant qu'il ne lui était possible de supporter ces questions, ses pauvres nerfs risquant de la faire tomber dans les limbes. C'est son père finalement, qui leva vers elle un regard caressant et lui proposa de monter sur ses genoux pour écouter cette histoire-là.

Elle n'était pas des plus agréable, se trouvant même un peu minable. C'était la guerre, qu'importe le pays adverse, les Cunningham répondirent à l'appel du Roi pour aller porter haut les couleurs de l'Angleterre. Pas si haut, cependant, comme le Vicomte - titre qu'ils possédaient alors - fit demi-tour au cours de la bataille, refusant de charger et de remporter le combat. Un choix qui le définit comme traitre et à défaut de le pendre haut et court, il fut déchu de son rang, ses terres confisquées pour ne lui laisser qu'un titre de Baron - le plus bas que sa famille possédait. Pourquoi une telle clémence ? Il était bien difficile de l'expliquer, peut être un semblant de générosité restant dans l'esprit du souverain. Depuis il ne restait plus grand chose aux Cunningham - qu'importe réellement qu'ils ne possèdent qu'une chaumière sur une terre infertile, le pire restait le regard que les autres posaient encore sur eux.

- Est-ce qu'il est mort, notre frère ? C'est pour cela que mère ne cesse de pleurer ?
- Lui faut-il véritablement une raison pour se mettre dans un tel état.
- Certes non, mais j'aime croire que de temps en temps elle a des raison à cela. A défaut d'avoir les nerfs à vif, elle a le don de nous énerver.
- Il n'est pas mort mais c'est tout comme.
chapitre 2. le duel. elle avait déjà dix-huit ans, lorsque son frère ainé a disparu. Il n'était pas de ces garçons qui brillaient pour leur honneur ou leurs qualités - âgé de vingt ans, il avait déjà participé à deux Saisons sans y trouver femme. Il revenait cependant de Londres avec un air particulièrement fier et comblé sans que Margaret ne puisse expliquer pourquoi. Pas qu'elle cherchait véritablement à savoir ce qu'il advenait de lui durant la saison. Elle eut cependant assez de curiosité pour se glisser dans sa chambre en espérant y trouver des réponses, ne s'attendant pas à y voir son frère soupirait en fixant la fenêtre d'un être mélancolique. Il porta à son attention quelques remarques rêveuses qui ne faisaient aucun sens, que ce soit sur l'amour, les sentiments, les interdits, l'intimité, le mariage qui n'était qu'affabulation. Alarmée par les paroles insensées de son frère, elle ne lui adressa plus un mot. Deux mois plus tard, elle le vit partir aux lueurs de l'aube pour ne jamais revenir, ne portant avec lui rien de plus que les vêtements qu'il avait et son chapeau. Elle ne sut ce qu'il était advenu durant longtemps - jusqu'à ce qu'à sa première saison, elle ne croise l'une de ses connaissances qui s'enquit de savoir son état. Elle lui répondit qu'il était mort.

Mort de honte sans doute, de n'être pas un homme convenable comme beaucoup d'autre. De ce qu'on disait de lui, il aimait se déguiser en femme et se vautrer dans la luxure avec des jeunes hommes de maisons peu recommandables. Des on-dits qu'il était plus facile de faire entendre quand le principal concerné ne s'était pas montré depuis une année. Des fantastiques histoires d'amour entre hommes auxquelles Maggy ne trouva rien à répondre d'autre qu'un air indifférent. Et s'il fallait cela pour que son frère meurt ou qu'il disparaisse cela lui convenait. Elle s'agaçait cependant de voir qu'il coulait dans les veines de sa famille toujours la même habitude à être lâche et idiot.  

- Je pense n'avoir jamais autant haït la nature de notre corps d'humain qu'à ce moment.
- Que vous arrive-t-il Maggy, vous avez enfin découvert que vous étiez une femme ?
- J'ai découvert surtout, à mes dépends, ce qu'il advenait des femmes quand il était question de faire un enfant.
- Dois-je comprendre que père vous a enfin ouvert les portes de la dépravation ?  
chapitre 3. l'innocence. elle aurait pu rester dans l'innocence et la naïveté qui frappaient toutes les femmes. L'incapacité des mères à être honnêtes et des filles à être curieuses amenaient sans doute à ce résultat. Pas qu'elle s'en était offusquée et durant des années Margaret était ravie d'être tenue dans le même aveuglement. Mais sa soeur tomba enceinte. Elle était d'une année plus jeune qu'elle, se perdant parfois auprès d'un palefrenier de la maison d'en face. Enceinte, ne saignant pas depuis plus d'un mois, elle risquait fort de voir sombrer avec elle le reste de réputation que possédait la famille. A défaut, c'est le reste de leur richesse qui s'enfuit. L'amant fut éconduit, disparaissant la même matinée que le frère ainé. Quant à la soeur, elle fut accompagnée à Londres par leur mère - ce qui était une chose assez incroyable compte tenu de la détestation de cette dernière pour les mondanités. Margaret fit sa première saison, sa soeur trouva mari avant elle et avec une dote conséquente - qui comptait la majeure partie des revenus de la famille - elle put voir son honneur sauvé.

Maggy ne chercha pas à connaitre les détails pour une fois, supposant qu'un mari d'un âge déjà avancé, sans héritier et n'ayant pas un titre plus prometteur que le leur était un compromis parfaitement acceptable et qui ne s'offusquerait pas de voir sa femme accoucher à peine le mariage consommé. La stupidité humaine lui apparut si débordante qu'elle s'en rendit malade, refusant de reconnaitre à sa mère la moindre qualité. Elle supposait qu'elle avait eut la chance de gagner les qualités de son père qui se trouvait être un homme bien plus cultivé, curieux et constant. Quant à son frère et sa soeur, ils avaient cette même capacité à ne guère savoir où se trouvait leur place ou ce qu'il était convenable de faire. Pour sa part, si elle avait une vision bien lucide des convenances, elle fut rapidement instruite sur tout ce qu'elle aurait dû ignorer : afin d'éviter de risquer une seconde grossesse, son père ne lui cacha rien des jeux amoureux, de la sexualité, de l'intimité entre un homme et une femme. Elle vit mourir son innocence et sa naïveté au cours de cette discussion. Elle vit s'effondrer aussi la fin de l'estime qu'elle avait eut pour sa soeur.

- Est-on obligé d'espérer me voir mariée pour sauver l'honneur d'une famille qui n'en mérite aucun ?
- Vous êtes bien dure envers votre nom. Vous ne pouvez cependant le renier sans être vous-même mise au ban de la société.
- Se peut-il que vous soyez plus avisé que moi encore ? C'est détestable.
- Plus avisé et réfléchi : c'est pourquoi je sais exactement comment vous rendre désirable cette année.  
chapitre 4. le mensonge durant huit années, elle retourna à Londres en compagnie de son frère jumeau dans l'espoir de trouver un mari. Un espoir nourrit par ses parents, tandis qu'elle parcourait les mondanités avec autant d'enthousiasme qu'un corbeau volant au-dessus d'un cimetière. Elle n'adressait que rarement la parole deux fois au même homme, se trouvant bien prompt à leur offrir des défauts qu'ils ne possédaient pas toujours. Intransigeante, il n'était rien qu'elle acceptait moins qu'un homme qui se montrait condescendant, qui offrait un jeu de mot pervers dans l'espoir qu'elle ne le saisisse pas, ou qui la prenait pour une jeune ingénue naïve. Rapidement, elle prit pour habitude de répondre à la condescendance par du sarcasme, perdant le peu d'intérêt qu'on pouvait lui offrir. Les années passèrent sans que son orgueil ne tarisse, la rendant plus habituée à jugée les autres au premier regard qu'à faire l'effort de les approcher. Malheureusement, sa famille perdait de plus en plus d'argent et elle ne pouvait continuer à se comporter ainsi - disaient-ils.

Son frère trouva un moyen de la rendre plus désirable et si son caractère n'aidait pas - bien qu'elle respectait les convenances, elle se montrait bien trop intransigeante et prétentieuse pour arriver à faire bonne figure - il espérait pouvoir rendre sa dote plus conséquente pour que l'argent attire quelques nobles. N'en possédant guère, ils inventèrent ensemble un stratagème et cette année ils organisent pour la première fois des soirées de spiritisme - proposant d'appeler les morts pour le plaisir des vivants endeuillés, offrant un spectacle bien ficelé qui donnerait des frissons à n'importe qui. Parce que, même si elle ne brillait d'aucun talent comme jeune fille du monde, elle était une inventrice et une mécanicienne intelligente, capable de donner le sentiment de la présence d'un fantôme dans une pièce où rien n'était censé pouvoir bouger. Un talent qu'elle cultivait uniquement en présence de son frère et pour le seul plaisir d'avoir un peu de liberté.


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MessageSujet: Re: Fiche de presentation   Fiche de presentation EmptyJeu 8 Juil - 14:18


James Anderson
faire de la vie une aventure


ft. Johnny Depp - TAG
fils aîné

nom il porte fièrement le nom des Anderson bien qu'au vue de ses frasques, son paternel souhaiterait qu'il se montre plus humble et discret. prénom manque d'originalité, portant le nom de James comme de nombreux garçons de son âge et de son entourage. âge il vient tout juste de fêter sa vingt-cinquième années .   origines  purement anglais de parents anglais. situation sentimentale s'il se pense amoureux c'est en ignorant ce qu'est véritablement l'amour, ne l'empêchant pas de justifier ses actions par le désir de combler les attentes de sa bienaimée. statut (titre) il ne souffre d'aucun titre, moins encore de la bienséance qui l'accompagne - il se sent libre d'être qui il est, d'autant que l'argent ne manque pas. emploi il assiste son père dans la gestion du vignoble familial dans l'optique d'en être bientôt le repreneur. Richesse les Anderson ne manquent de rien, le Vignoble leur apportant assez de revenus pour qu'ils soient opulents. Orientation sexuelle totalement et irrévocablement attiré par les femmes, s'il eut quelques expériences rien ne fut suffisant pour qu'il n'oublie les courbes gracieusement féminines.



◊ il a fait deux ans de service militaire, de ses 22 à 24 ans, sous le service de @"Tiberius B. De Wellington" lors des affrontements contre les français.

◊ il adore monter à cheval, se promener dans la campagne et aux alentours des vignobles. La vie dans la campagne et à la fois si proche de la ville le comble totalement.

◊ il ne manque pas d'aller au bordel depuis ses dix-huit ans, trouvant parfaitement convenable de se foutre dans la luxure avec des magnifiques demoiselles. C'est là qu'il a rencontré l'élue de son coeur - le pense-t-il du moins.

◊ l'argent appelle l'argent alors il met en place tout ce qu'il peut pour en gagner toujours plus, ce qui a failli le mettre sur la paille à plus d'une reprise, mettant son père très en colère. Ce n'est pas pour autant qu'il a cessé ses manigances.

◊ il est fortement touché par les idées révolutionnaires françaises - il croit en l'amour, en l'égalité de chacun et n'hésite pas à prendre aux nobles pour son propre intérêt ou ceux qui croisent sa route : il se pense philanthrope.

◊ @"Prudence Anderson" est sa soeur préférée (la seule il faut dire), sans doute le seul membre de sa famille qu'il aime vraiment. Il n'aspire qu'à son bonheur et potentiellement à la voir mariée avec un homme qui saura reconnaitre toute sa magnificience.

Que faites-vous à Londres ? Il n'est pas rare que je me rende à Londres, comme le vignoble y est bien proche. C'est une ville dans laquelle vous pourrez aisément me croiser depuis que je suis rentré du combat et une ville qui ne garde que peu de secrets pour moi.

Votre place dans la société vous convient-elle, ou non ? L'argent sans responsabilité - du moins aucune qui ne soit pour la Reine, alors à partir de là tout est pour le mieux. Il n'existe pas de place plus privilégié que la notre, car les plus privilégiés auront tôt fait de disparaitre.

Quelles sont vos idées et vos rêves pour l'avenir ? Dois-je n'en citer qu'un alors qu'en réalité la vie entière est un rêve à imaginer pour l'avenir. L'avenir se construit à coup de désir et le désir nait de l'envie et de l'imagination. Alors je m'imagine sans doute voir ma soeur épouser un homme qui saura la rendre heureuse - du moins qui la laissera assez libre pour qu'elle se rende heureuse toute seule. Je m'imagine épouser ma dulciné et la combler de bonheur - de plus encore. Je m'imagine riche, plus que la Reine elle-même. Je m'imagine puissant, aussi, prouvant qu'il n'est pas nécessaire d'avoir un titre pour se faire illustrer dans notre monde.




votre pseudo art'n'stick Votre âge :drama: Comment es-tu arrivé ici ? :seb: Remarques à faire sur le forum ? :dydy: Présence sur le forum ? 48/7 jours.   Autre chose à ajouter ? :ha:




Histoire de dire
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chap 1. L'enfance dans le vin Il aimait se cacher dans les vignes, surtout lorsqu'elles devenaient aussi touffues, les grandes feuilles vertes couvrant presque parfaitement son visage et le reste de son corps d'enfant. Il se retenait de rire, devinant les cris de la nourrice devenue hystérique en le recherchant. Caprice de ses parents qui ne manquaient pas d'argent, la nourrice était là pour montrer toute la mesure du luxe dans lequel vivaient les Anderson. Pas que James en avait véritablement conscience du haut de ses six années, mais il appréciait la grande nourrice : elle avait une poitrine opulente, un visage rond, un regard tendre et elle chantait merveilleusement bien; elle lui faisait quelques remontrances et tentait de lui apprendre à être un gentil garçon . Pas qu'il s'en souciait en ce moment, préoccupait par le jeu de cache-cache qu'il avait mis en place pour lui échapper.

Soudainement, un hurlement frappa dans l'air et le jeune homme sentit son cœur se mettre à battre rapidement. Mu par son instinct, il se releva, et sa nourrice le remarqua dès lors, souriant à sa mine perplexe tournée vers la maison. Ne vous en faites pas, ce n'est rien de grave James. Il se tourna vers Constance, supposant qu'elle saurait le rassurer sur les raisons qu'avait sa mère de crier de la sorte. Qu'y a-t-il alors ? demanda-t-il en se tournant vers elle, ignorant le jeu qui s'était arrêté. Votre mère va avoir un autre enfant. N'avez-vous pas remarquer qu'elle était grosse ? Il resta perplexe un moment : évidemment qu'il avait remarqué que le ventre de sa mère avait gonflé, supposant que cela venait du miel qu'elle mangeait à longueur de journée. Il avait du mal à savoir comment son ventre et l'arrivé d'un bébé pouvaient être lié : il exigea de retourner à la maison et elle refusa, arguant qu'il pouvait plutôt aller faire une promenade à cheval. Il ne résistait jamais à l'idée de monter.

Il ne rentra que beaucoup plus, à l'heure où le soleil tombait à l'horizon. Il ne lui était pas venu à l'esprit que la présence de sa nourrice était un soutien pour les derniers mois de grossesse de sa mère, qu'elle n 'arrivait plus à lui courir après ou même à lui crier d'être sage. Il ne lui était pas venu à l'esprit qu'il aurait bientôt une petite sœur, pourtant, elle était là : dans un linge, contre le sein offert de sa mère. Il s'approcha - trop vite comme souvent - pour l'observer et la découvrit. Il dira par la suite qu'il aima Prudence dès le premier regard : le siens sur elle, comme elle semblait dormir et il eut pour désir de toujours lui offrir la même sérénité.

chap 2. Les amis se font les meilleurs compagnons il aimait aller à Londres, bien qu'il soit contraint d'y être avec son père le plus souvent. Alors que James avait dix ans, le patriarche sembla penser qu'il devait cesser d'agir comme un enfant et apprendre à être plus sérieux. Il le faisait venir avec lui à Londres, où ils rencontraient l'ensemble de ses partenaires et ses clients prestigieux. James détestait les amis de son père, ne leur trouvant aucun intérêt. Il prenait plaisir, par contre, à traverser la ville à ses côtés, découvrant les marchands, les commerçants, le rythme de cette capitale qui semblait rugir sous ses pieds. Il en était fou, souriant comme un bienheureux et s'arrêtant sur chaque détail de son environnement. Il ne pouvait s'en lasser, son père le disputant souvent, finissant par l'attraper violemment par le bras pour le tirer à sa suite. James trouvait là l'occasion se trainer plus les pieds encore sans se soucier d'avoir l'air idiot.

Un jour qu'ils passaient près de East End, des gamins des rues se mirent à courir vers eux, riant comme des fous et traversant la foule sans que quiconque ne remarque ce que James remarqua ce jour-là. Il se trouvait derrière son père, comme souvent, et un gamin passa près de lui, la main glissant si rapidement dans la poche de son manteau que le patriarche ne remarqua rien. James partit en courant à sa suite, emporté par la vague et l'excitation, le suivant jusqu'à une maison où il entra sans frapper, le jeune James sur les talons. Hé ! J'ai vu qu'ce tu as fait ! Le gamin manqua pas de se retourner, sur la défensive. Il était à peine plus petit que James, mais sans doute plus jeune. T'as rien vu. J'ai rien fait. T'as pris sa bourse à mon père. L'autre le jugea du regard, comme prêt à l'attraper à la gorge s'il en disait plus. Et tu vas faire quoi ? Il t'croira pas ton père si tu lui dis. James secoua la tête, s'avança en cachant à peine son excitation. J'veux pas lui dire. J'veux qu'tu m'apprennes.

C'est comme ça qu'il rencontra @"Connor Smith", devenu rapidement son meilleur ami au monde. Il n'y avait pas grand chose pour les rassembler outre ce désir de liberté et cet amour du larcin. Ils n'étaient pas de gentils garçons et durant les huit années qui suivirent cette rencontre ils le prouvèrent. Connor lui apprit à voler dans les poches sans se faire prendre, une activité qui eut le mérite de distraire James durant les soirées et les fêtes que donnaient ses parents - ou ceux où ils étaient invités. Son père le surprit un jour, lui passa la raclée la plus royale de sa vie - il en garda des marques sur les fesses, les jambes et les bras. Il recommença, décidant que pour une fois où il se ferait prendre, il ne pouvait pas sacrifier les dix fois où il fut assez discret. Puis, avec le temps, ce désir se mua en défis - et Connor devint son compagnon de jeu préféré.

chap 3. La luxure est l'ennemie de la peur à l'âge de dix-huit, sa vie était faite d'abus, d'excès, de désobéissance et de luxure. Il faisait enragé son père en refusant de se plier à sa demande de travailler au vignoble, décidant que s'ils possédaient autant d'argent ils pouvaient payer d'autres pour se pencher sur les raisins. James n'avait que peu d'intérêt à cela - il était instruit, il était beau et il était riche. Que pouvait-il demandé de plus outre la liberté de devenir ce qu'il voulait. Pas qu'il en ait la moindre idée, en réalité, outre ne pas être ce que son père attendait de lui. L'âge d'une révolte assumée : il s'investit de nouvelles idées, découvrit le bordel et y prit goût. Au bordel comme aux filles qu'il y rencontrera, la fille de Madame @"Elizabeth Chamberlain" en première place.

Pour complaire à ces dames, rien de mieux que l'argent, et plus il était facile à se faire plus James en devenait fou. Après le vol à l'étalage, il proposa à Connor d'organiser et de participer à des paris illégaux. D'abord sur des combats que James remporta parfois, perdait le plus souvent - il perdit une dent de côté une fois, revint avec un œil au beurre noir et son père hurla si fort qu'il devint aphone durant trois jours. Après cela, il y eut les tables de jeu. Il était bon au poker, meilleur à d'autres jeux de carte - surtout pour tricher avec Connor à ses côtés, d'un geste se devinant sans qu'ils eurent besoin d'en faire plus. Un soir, ils se retrouvèrent à la table d'un riche étrangers Prussiens désireux de se faire remarquer. Ils lui prirent toute sa bourse, jouant à en perdre la raison, oubliant d'être discrets.

Aidés par l'alcool et l'euphorie des gains, leur tricherie fut découverte. Ils partirent en courant dans les rues, essayant d'échapper au Prussien en colère et ses amis. Soudainement, une porte d'échoppe s'ouvrit et James s'y enfermé - il avait perdu Connor dans sa foule course. T'es qui toi ? Je m'appelle James Anderson, m'sieur. J'dois me cacher ici si ca vous dérange pas. Il semblait pas ravi, le type qui se trouvait là, arquant un sourcil alors qu'on tapait à la porte. Il ouvrit, James se cachant dans l'ombre aussi bien qu'il le put. Il ne comprenait pas la langue parlée mais bientôt il devina que les Prussiens avaient déguerpi. D'accord gamin. Tu vas t'assoir là, mettre sur la table ce que t'as volé à ces types et tu vas me donner une bonne raison de ne pas te dénoncer. Sans doute fut-il assez convainquant parce que @"Bartholomew W. Crowley" décida de l'aider à se sortir de son amour du pêcher plutôt que de le dénoncer. Il le sauva cette première fois - ce ne fut pas la dernière malheureusement pour les nerfs du bourgeois.

chap 4. l'existence est une imagination fertile l'argent que lui donnait son père disparaissait bien rapidement. Il fut un temps où il le dépensait en bordel et en alcool, en joie et en excès, plutôt qu'à le préserver soigneusement pour son avenir. L'avenir lui semblait bien trop lointain pour qu'il s'en souci et les plaisirs du présent trop agréables pour s'en passer. Les paris et les combats, les courses d'animaux et les vols continuèrent - s'il gagnait, il le dépensait au bordel. S'il perdait, il remettait plus d'argent en jeu encore. Il ne se trouvait que Barth pour le voir sombrer, essayant de lui faire entendre raison, essayant de l'empêcher de sombrer dans le scandale. Il ne put l'y contraindre cependant.

Il avait accumulé des dettes, jouant plus qu'il ne gagnait, dépensant plus qu'il ne possédait. Une lettre envoyée chez lui brisa la quiétude de ses excès, son père l'accueillant une fois encore avec une rage indicible, le coup partant pour ouvrir l'arcade de James qui reçut le goût du sang sur ses lèvres. Vous n'avez de choix que de travailler ou de devenir soldat : jusqu'à ce que vous m'ayez prouvé notre désir de devenir un homme, je n'ai plus de fils. La menace de lui couper les vivres le contraignait à vivre autrement. La guerre faisait rage entre l'Angleterre et la France et James y trouva l'occasion de faire ses classes. Il s'engagea pour deux ans - espérant cela suffisant pour calmer la colère de son père.

Sur le front, il était un soldat aussi démuni que les autres, bien que son humeur enragé et sa capacité à s'adapter à toutes les situations l'aidait à se faire remarquer. Il était intelligent, doué pour les parades et devenait un conseiller pour ses supérieurs - il était futé et fut bientôt reconnu pour cela. Il se retrouva sous les ordres de @"Tiberius B. De Wellington", le Duc et capitaine était un homme qu'il voyait de loin, ne pouvant le croiser que le soir quand il observait les étoiles derrière la tente de ce dernier. Il dormait mal - cauchemardant sans doute souvent ou murmure inlassablement le même prénom de sorte que James en devint curieux. Il l'entendit se réveiller un soir et s'approcha plus près de la tente : Qui c'est, Andrew ? demanda-t-il dans un murmure. Il ne sut pourquoi, le Duc sortit alors et le rejoignit, un regard perplexe et cruel sur lui. Il réalisa qu'il n'était rien. Je dirais rien, vous savez, mon meilleur ami est comme vous. Dit-il en souriant de biais. Et l'absence des femmes, des étreintes qu'il aimait tant suffit à le convaincre de pousser le Duc à quelques moments de perdition. Assez pour faire tomber la pression des jours de combat, retrouver un semblant de joie dans cette guerre constante. Mais James appartenait aux femmes et le Duc lui fit bien comprendre qu'un mot à ce sujet lui couterait la vie - pas que sur le front les hommes se retenaient en réalité, et ce qu'il se passait quand la mort se tenait si proche ne signifiait rien.

chap 5. La saison est une promesse Il revint de deux ans sur le front, la France lui manquant autant que ses idées mais moins - sans doute - que sa vie en Angleterre. Il fit mine d'avoir changé, pour le plus grand plaisir de son père qui pensa qu'il était assez mature à présent pour prendre sa suite au vignoble. De cette année, il retint surtout ce plaisir de retrouver @"Prudence Anderson", sa merveilleuse sœur à présent assez grande pour faire son entrée dans la Saison. Une décision prise par les parents, au grand damne de James qui se retrouva à chaperonner sa sœur pour laquelle il escomptait autre chose qu'un mariage arrangé. Il voulait la voir heureuse - touché par les idées françaises, il ne lui souhaitait qu'une histoire d'amour où elle se révèlerait comme forte et indépendante, une femme de caractère et de décisions. Mais il consentit à l'y accompagner, malgré tout, décidé à renvoyer tous ceux qui ne regarderait pas sa sœur avec ce mélange d'émerveillement et de désir.

Du reste, s'il n'apprit pas à être plus mature, il savait la discrétion à présent. Il retourna au bordel, retrouva Connor, et lui offrit de reprendre leurs activités : s'il devait traverser la Saison, il en profiterait pour prendre aux Nobles ce que les petits n'ont pas. Il rendrait un peu d'équilibre qui manquait à ce monde, se faisait philanthrope s'il le fallait. Il irait mettre son argent au profit de ceux qui le voudrait - au siens aussi, comme toujours. Et sous le nez de la délicieuse fille de Madame Chamberlain - qui n'avait fait que devenir plus belle encore depuis qu'il l'avait découverte six années auparavant. Il se promit de la combler de richesses puisqu'elle voulait un homme meilleur que sa condition.

Il n'avait pas de titre. Il avait de l'intelligence - du moins l'espérait-il. Assez pour se faire aimer de sa douce, et il ferait tout pour qu'elle lui tombe dans les bras. Quitte à en briser d'autres, quitte à tromper et mentir, voler et retrouver sa vie d'excès. Car, il n'était rien qui l'empêchait d'être à nouveau lui-même.

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MessageSujet: Re: Fiche de presentation   Fiche de presentation EmptyJeu 8 Juil - 14:18


  Bartholomew William Crowley
  ici une citation
 

 

 
ft. Tom Ellis - crédit
fils cadet

 
nom Crowley, nom qui n'est en rien noble cependant il est assez connu car les tissus Crowley font la réputation de votre famille. prénom Bartholomew William, abrégé en Bart la plupart du temps. Des prénoms anciens, étranges et parfois difficile à porter, surtout pour le premier. Tu as l'impression d'être un angelot, un peu.   âge Quarante années de vie sur terre. origines Tu es anglais.   situation sentimentale Célibataire et tu ne comptes pas en changer. L'amour prime à ton avis et tu ne l'as pas rencontré. statut (titre) Tu n'en portes aucun emploi Tu es une sorte de directeur des ventes dans l'entreprise familiale. Ton père est toujours à la tête des tissus Crowley car il a du mal à laisser sa place mais c'est toi qui gère tout. Tu t'occupes des contrats, des livraisons, de la publicité et de l'acheminement des tissus rares et précieux que vous faites venir d'Orient. Richesse Les tissus rapportent beaucoup d'argent. Tu n'as pas à te plaindre, si bien que tu es l'heureux propriétaire d'un appartement dans Londres même. Orientation sexuelle Hétérosexuel, tu ne t'es jamais posé la question.
 

  Tu as une sainte horreur de l'orage ◊ Tu n'es pas croyant et tu as cessé d'aller à l'église dès que possible ◊ Tu fais du sport collectif en club tel que de la boxe ou de l'escrime ou de l'aviron, jamais des sports tout seul. Tu détestes cela. ◊ Tu fumes très peu en revanche, tu aimes boire quelques verres lors des grosses journées ◊ Tu es un amoureux du piano et tu joues bien volontiers ◊ La Saison est pour toi l'occasion de faire des affaires, de faire connaître tes tissus et de vendre toujours plus ◊ Tu n'as pas honte de dire que tu aimes l'argent et ceux qui s'en offusquent sont des hypocrites. L'argent fait tourner le monde, cela ne va pas cesser maintenant ◊ Tu es très sensible aux idées révolutionnaires qui viennent de France ◊ Tu te rends à Paris souvent hors Saison, pour garder un œil sur vos affaires en France. Tu parles de ce fait le français avec un petit accent. ◊ Ton père a monté le premier magasin des Tissus Crowley. Tu t'es chargé il y a quinze ans de cela déjà, de rendre votre commerce plus visible et de l'exporter dans les pays étrangers tel que la France donc mais aussi l'Espagne qui commence à s'intéresser à vos produits. ◊ Tu aimes observer les gens qui t'entourent et les femmes ont toutes ton attention, même si tu ne vas jamais plus loin que quelques mots. Tu considères que tu n'as pas le temps pour cela. ◊ Tu es toujours extrêmement bien habillé. ◊ A cause de tes affaires en France tu es parfois critiqué, on te traite de traitre à cause de cette guerre qui oppose votre pays à la France. Tu as remarqué que quelques commandes n'arrivaient pas jusqu'à toi... Boycott ? Tu ne saurais dire.
 
 
Que faites-vous à Londres ? Tu es là pour la Saison, afin de faire connaître vos tissus et d'en vendre toujours plus. C'est la meilleure Saison de l'année, le meilleur moment, l'endroit où il faut être assurément. Et il est hors de question pour toi d'être ailleurs. Qui plus est tu vis à Londres, ce serait difficile d'en partir non ?
  Votre place dans la société vous convient-elle, ou non ? Tu as la chance d'être très libre de part ta condition de bourgeois. Tu n'as pas l'obligation de te marier, tu n'es pas obligé de te comporter d'une façon aussi raide. Oui tu es satisfait de ta condition, tu as la liberté et l'argent, quoi de plus ?
  Quelles sont vos idées et vos rêves pour l'avenir ? Tu voudrais continuer de développer l'entreprise familiale, l'exporter dans le reste de l'Europe et peut-être, une fois que tu auras gagné assez et que l'argent rentrera tout seul, prendre enfin ta retraite dans un petit domaine non loin de Londres.

 

 
votre pseudo Musette Votre âge 26 ans Comment es-tu arrivé ici ? Mystère !   Remarques à faire sur le forum ? Aucune ! Présence sur le forum ? 7/7 jours. Autre chose à ajouter ? votre réponse ici.

 



  Histoire de dire
  up to the last moment
 
Tu es le second fils d'une famille tout à fait banale, normale, comme on peut en trouver dans toute l'Angleterre. Un père, une mère et un frère aîné. Tu t'es toujours bien entendu avec ton frère sans qu ça soit l'amour fou entre vous, sans doute parce que très tôt déjà tu t'es intéressé aux leçons que votre père vous payait là où ton frère avait plutôt le goût de l'aventure, du travail et l'envie d'aller dehors plutôt que de passer son temps dans les livres. Tu comprenais cela, il ressemblait déjà tellement à votre père qui, lui aussi, voyait ces leçons comme une perte de temps. Mais elles étaient nécéssaires pour vous apprendre à lire, à écrire et à compter afin que plus tard, vous soyez capable de l'aider dans l'entreprise. Tu étais jeune quand ta petite sœur est venue au monde et très tôt, elle a montrée un intérêt particulier à tes leçons. Heureusement tu étais proche de ta mère et à force d'insister auprès d'elle, elle a convaincue votre père pour qu'il accepte que ta sœur bénéficie elle aussi d'enseignement. De toute façon ton frère aîné savait lire et écrire à présent, avec des fautes malgré tout alors le temps arrivait pour lui de s'investir dans l'entreprise. Il l'a fait, travaillant avec votre père pendant que tu étudiais avec ta sœur. Ton père voulait que tu travailles toi aussi mais tes précepteurs étaient formels, tu avais des prédispositions pour les études et il ne fallait pas laisser passer cela. Heureusement ta mère était plus mesurée que ton père et une fois encore elle est intervenue pour que ton père accepte de t'envoyer dans une école supérieure. Tu y as appris le commerce, la rétorique et bien-sûr les mathématiques poussés. Tu étais bon élève, assez pour t'en sortir avec de bonnes notes mais pas assez pour réclamer une formation supérieure. De toute façon tu savais au fond de toi que ton père n'accepterait jamais cela, qu'il te voudrait au sein de l'entreprise et pas ailleurs.

Ainsi vers la fin de l'adolescence, au moment où ta petite sœur commençait à se faire remarquer pour sa beauté, tu es parti travailler dans l'entreprise Crowley. Là où ton frère exécutait les ordres bêtement toi tu prenais des initiatives et bien vite, tu as compris que quelque chose pouvait se faire avec différents partenaires à travers les continents. Ton père avait des contacts en France, quelques clients mais ce n'était pas assez à ton goût, tu voulais plus, toujours plus. Tu as fait ton premier voyage en France, dans ce pays magnifique où tu as été très touché par les idées révolutionnaires. L'idée de renverser les classes sociales, de laisser aux femmes une place qu'elles méritaient, de permettre des mariages d'amour et non plus des mariages arrangés, laisser à tous la possibilité de se construire, d'avoir des droits et une liberté. Et que dire de la religion, étrange phénomène que tu n'as jamais compris, qui ne t'a jamais touché et qui se trouvait rejeté par ces idées là ? Oui tu as embrassé les idées de la révolution, défendant le point de vue de ceux qui étaient tant critiqués en Angleterre. Cependant quand tu rentrais chez toi, n'étant pas fou évidemment, tu taisais cela mais tu n'en pensais pas moins. Malgré cela, tu as pu en parler avec quelques connaissances, si la haute société était intouchable en Angleterre, la révolution avait eu un peu d'impact auprès des couches basses de la société. Don tu étais membre malgré tout.

Tu as fait prospérer l'entreprise de ton père, devenant une sorte de directeur des ventes non officiel. Tu as fait fructifier vos affaires, trouvant des voies de passages pour faire venir des tissus rares et précieux d'Orient et d'Afrique. Tu as trouvé des clients réguliers en Italie, en Belgique, en Espagne et quelques uns aux Amériques également. Que dire de Paris, bien-sûr ? La ville fut un coup de cœur pour ta sœur lorsqu'elle a pris la décision de vous suivre, lors d'un voyage avec ton père. Elle y a rencontrée un homme charmant, tout à fait disposé à lui ouvrir son monde et à faire d'elle une reine tel qu'elle le méritait. Elle s'est mariée, faisant de toi un frère heureux et comblé. Tu lui as promis de venir la voir souvent, ce que tu comptais bien faire car la France était pour toi un pays splendide que tu voulais visiter autant de fois que possible. La présence de ta sœur en France n'a fait qu'appuyer votre influence auprès d'autres commerçants et les tissus Crowley sont devenus une référence, tout simplement. Tes parents ont bien essayé de te faire entendre raison, t'inciter au mariage toi aussi comme ta sœur. Mais tu refusais cela, te considérant marié à ton travail et à tes fonctions qui te comblaient de joie. Et puis étant sensible au mariage d'amour, tu refusais expressément d'épouser une jeune fille que l'on te désignerait. Tes parents ont essayé pourtant, surtout ton père d'ailleurs, car il voulait que tu unisses votre famille à celle d'une autre famille influente et très riche, travaillant le cuir et la soie. Tu as refusé, la jeune fille était jolie à n'en pas douter mais bête comme ses pieds et n'ayant pas une seconde d'esprit. Et puis ton frère t'avait, on peut le dire, montré l'exemple quelques années auparavant. Lui aussi avait été pressé par vos parents pour se marier, épouser une jeune fille venant d'une famille convenable. Sauf que ton frère n'était pas heureux en mariage, il n'aimait pas son épouse et elle le lui rendait bien, si bien que lorsqu'ils étaient tous les deux, l'air devenait rapidement irrespirable tant la tension était palpable. Alors tu as refusé, continuant de travailler auprès de ta famille et faisant des allers-retours entre la France et l'Angleterre, visitant ta sœur dès que tu le pouvais et t'imprégnant de ce pays en pleine mutation.

C'est à l'aube de tes quarante ans que les choses commencent à changer, que le vent vient à tourner. L'entreprise fonctionne toujours aussi bien mais le départ de ta sœur pour la France commence à être critiqué, ton amour pour ce pays est moqué, murmuré, il provoque des rires et tu entends ricaner parfois. La raison ? La guerre qui oppose votre pays aux armées de Napoléon. Cette guerre que tu trouves idiote, inutile et qui ôte la vie à des hommes innocents. Tu es évidemment contre cela, tu aimes l'Angleterre bien évidemment mais les conflits sont une perte de temps alors qu'il suffirait de trouver des solutions autrement, qu'il faudrait peut-être changer les choses au lieu de sortir les armes dès qu'un mot est mal compris. Tu voudrais exprimer cela mais tu ne peux pas le faire, tu ne dois pas le faire. Surtout que vous commencez à perdre quelques contrats, des clients qui sont favorables à ce conflit et qui soutiennent l'Angleterre, qui vous voient comme des traîtres à votre pays, à votre roi et à votre reine uniquement parce que vos voyages vers la France n'ont jamais cessé malgré cette guerre. Ce n'est pas la perte de quelques contrats qui vous cause des soucis, votre entreprise est toujours florissante et vous n'avez pas à vous plaindre de cela, surtout que tu as été prévoyant et que tu as mis de belles sommes de côté pour justement éviter de subir les affres de la vie. Mais le problème vient surtout de tes commandes, car tu as remarqué que certaine n'arrivent plus. Au début cela a commencé par les caravanes qui ne sont pas acheminées, une de temps en temps. Rarement malgré tout, te causant du soucis mais rien de plus. Et puis ça s'est transformé en une sur deux, ce qui t'a alerté cette fois-ci. Que dire à tes clients si tu n'as plus de tissus à leur proposer ? Que faire lors de la Saison alors qu'elle te permet justement de vendre et de remplir les réserves des modistes ? Oui, c'est un véritable problème qui commence à te peser maintenant. Tu ne peux rester les bras croisés, surtout que tu sais que ton frère ne fera rien de plus que ce qu'il fait déjà et votre père est âgé à présent. Il voudrait laisser sa place, même si il a du mal à se résoudre à partir à la retraite pour se reposer, il sait que ce moment approche. Et tu ne veux pas avoir à remonter une entreprise en faillite quand cela arrivera. Alors c'est à toi de trouver une solution rapidement pour préserver les tissus Crowley qui font votre réputation.
 

 
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Zooey-Lee Nightmare
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MessageSujet: Re: Fiche de presentation   Fiche de presentation EmptyJeu 8 Juil - 14:18


Clara Mountbatten
briser ses chaines sans pouvoir oublier leurs poids


ft. Rachel Weisz - crédit
veuve

nom le temps efface le passé au profit de ce que l'avenir a dessiné dans la gloire - que son avenir se trouve derrière elle ne l'empêche pas d'être Mountbatten sans plus user de son nom de jeune fille avec quiconque prénom qu'il soit une habitude de faire des jeunes femmes les héritières des noms de  leur histoire, elle porte Clara (pour sa tante) Temperance (pour sa mère) Jane (pour sa grand-mère) en prénoms   âge il est un temps où le nom ne s'assume plus et même s'il a épargné la beauté de cette mère, elle tente de ne pas avouer qu'elle a soixante et deux printemps de vie derrière elle origines née sur les Terres du Cheshire, elle porte l'origine de ses parents avant elle, parfaitement anglaises situation sentimentale son coeur aurait pu être ravi mais il se figea dans la glace, offerte dans ses jeunes années à un mari cruel auquel elle ne trouva jamais aucun attrait, elle se soumit à la fatalité en offrant les brides d'affection à des enfants qui lui furent arracher par le Destin : il n'en resta plus qu'un qui reçut tout ce qui lui restait d'humanité. Mari à présent mort, elle peut jouir d'une liberté unique offerte aux femmes veuves dont la fortune se fait assez considérables pour qu'elles n'aient pas à s'en inquiéter statut (titre) comtesse douairière emploi bien qu'il ne soit pas dans la nécessité de travailler, l'inaction la tuait à petit feu : alors elle s'est mise au service des autres, ouvrant un Orphelinat pour jeunes filles qui reçoit d'infortunés demoiselles auxquelles Clara offre tout ce qui est nécessaire pour apprendre à devenir quelqu'un. A côté de cela, désireuse de participer à un monde meilleur, il lui arrive d'offrir de mécéner artisans, explorateur ou chercheurs. Richesse il est bien difficile de le dire quand elle jouit de la fortune de son défunt mari et se faire entretenir par un fils qui l'aime assez pour la couvrir de présents dont elle ne sait que faire. Orientation sexuelle si l'amour fut absent de son palpitant calciné, il n'est pas un secret pour elle que le désir s'enflamme quand un bel homme la regarde. Il n'est pas de sentiment qu'elle prend plus de plaisir à découvrir que celui de leur plaire, jouant à la séductrice ou à la séduction, pour voir lequel des deux brûlera en premier.


◊ il n'est rien qu'elle exècre plus que la violence physique, elle la punit sévèrement et ne cherche guère à être correcte quand elle en est le témoin.
◊ c'est une mère avant toute chose, elle se montre bien souvent protectrice, bienveillance, exigeante et autoritaire avec tous les jeunes gens qui croisent sa route.
◊ elle aime les belles choses et tâche de les collectionner : tissus, bijoux, tableaux, elle aime financer la création, l'artisanat, les savoir-faire et à s'entourer de ces trésors.
◊ elle est une excellente pianiste et une bonne violoncelliste.
◊ la danse est son activité favorite, elle ne manquerait un bal pour rien au monde : elle aime pouvoir discuter avec ses partenaires, son fils en priorité, et faire connaissance ainsi; Elle trouve qu'il n'est rien de plus charmant.
◊ les jours de pluie, ses jambes la font souffrir et elle a du mal dès lors à rester debout trop longtemps.
◊ si elle peut l'éviter, elle refuse de monter à cheval, elle ressent une peur irrationnelle envers ces animaux depuis quelques années.
◊ elle refuse d'entendre parler de la guerre.
◊ elle ne craint pas de mourir, elle craint de n'avoir pas assez vécu.
◊ elle se révèle être une femme curieuse et aventureuse, qui cherche ses limites ou les dépasse constamment.
Que faites-vous à Londres ? il n'est guère de meilleur endroit où se rendre en cette période de l'année - n'est-il pas ? Je ne pouvais pas abandonner mon fils à ces mondanités sans y prendre part à mon tour : j'y ressens plus de plaisir que lui après tout, alors pourquoi me priver de cette chance quand lui ne sait pas l'apprécier justement. Londres, bien que je l'ai évitée durant longtemps, est le lieu le plus sensationnel sur cette Terre.
Votre place dans la société vous convient-elle, ou non ? fort heureusement : le pouvait est grisant quand il est entre vos mains. Ce pouvoir qui rend capable de faire les choses justes, de pouvoir donner aux autres sans en ressentir d'attentes, pouvoir être juste altruiste, bonne, généreuse et savoir que rien n'importe plus que les sourires en face. N'avoir personne pour vous muselez, pour vous mettre à terre, pour vous ôtez ce que vous possédez. Quand ce que vous avez n'est qu'à vous, vous n'avez plus peur de vivre.
Quelles sont vos idées et vos rêves pour l'avenir ? mon avenir appartient au passé et mes rêves sont devenus des réalités rudes. Il ne me reste aujourd'hui qu'à offrir le courage et les moyens à d'autres de réaliser les leurs : n'est-ce pas ce qu'une Mère doit offrir à ses enfants, le courage de réaliser leurs rêves ?  


votre pseudo art'n'stick again Votre âge vingt-sept ans, again Comment es-tu arrivé ici ? oui, non :ha: Remarques à faire sur le forum ? so pretty Présence sur le forum ? 24/7 jours. Autre chose à ajouter ? Arya, you're so bad :drama:




Histoire de dire
up to the last moment
chapitre 1. le mariage est une promesse d'éternité. L'aurait-elle désiré, il ne lui était pas permis de rêver. Elle était faite pour suivre les règles, pour enchanter les autres de sa voix, de sa beauté et de ces manières - il n'était rien que l'on attendait plus de sa part, alors dans la demeure familiale elle s'affairait à être parfaite dans ces quelques domaines. Elle jouait du pianoforte, chantait jusqu'à ce que sa voix déraille et apprenait à coudre et à peindre assez bien pour que sa mère la dise acceptable. Il n'était pas toléré qu'elle soit moins que parfaite - jouissant d'un physique charmant, qui lui vaudrait sans doute quelques regards une fois introduite à la cour. L'angoisse de la voir mariée bien assez tôt, qui animait sa mère, l'anima tout aussi rapidement. Âgée de quatorze ans, déjà inquiète de ne pas savoir être une épouse acceptable - elle saignait, déjà, sonnant le glas de son enfance et le début d'une vie offerte aux plaisirs d'un mari qu'elle ne connaissait pas encore. Elle devra lui être agréable, lui plaire sans qu'elle n'ait à espérer plus que son plaisir - qu'il soit tendre, c'est ce qu'elle demandait, à défaut d'être aimant. S'il ne lui était pas permis d'espérer l'amour dans son mariage elle n'en pleurait pas, c'était des pensés qu'elle laissait aux enfants, sachant que le mariage était bien plus important que cela encore. Il s'agissait de pouvoir, de protection, de réussite. Elle souhaitait réussir, tant sa mère le lui avait répété, pensant que ces aspirations étaient les siennes.

Entrée dans le monde en Majesté, ses années à s'entrainer à la perfection lui permirent de se faire reconnaitre de ses paires en quelques soirées. Elles furent légion, comme à l'époque elles étaient toute aussi savoureuses qu'à présent. S'il n'existait pas encore de Saison, il était une tradition d'offrir les jeunes femmes entrant dans le grand monde en spectacle pour les prétendants désireux de les posséder. Le Comte de Devon était de ceux-ci, se proposant comme cavalier dès sa première soirée. Il l'invita à plusieurs reprises ensuite - si bien qu'en moins d'une année ils firent mariés, l'emportant loin de tout ce qu'elle avait connu et lui offrant la réussite parfaite d'un mariage accompli. Brisée la nuit de ces noces par un mari exigeant - si elle était sa femme tout d'elle lui appartenait et il le prit sans qu'elle n'eut de mot à dire. Si c'était un bruit, il n'eut que son hurlement - de surprise, de peine, de douleur. Le hurlement de son innocence envolée par une réalité qui devint rude.

chapitre 2. il n'est aucune mère qui ne souffre pour ses enfants. Il lui était aisé de ne parler que d'Adrian, prétextant n'avoir qu'un fils puisque les deux autres lui avaient été cruellement arraché - le pragmatique orgueil de son mari le poussant à vouloir son héritier et le cadet pour lui seul, les refusant à leur mère de crainte qu'elle n'en fasse des êtres trop sensibles, trop doux. Trop faibles. Elle lisait à présent entre les lignes de ces discours grandiloquents, de ces rages théâtrales. Elle ne le craignait guère, lui offrant tout juste une vague indifférence, puisqu'il lui avait pris ce qu'elle tenait de plus précieux. Après avoir porté neuf mois son premier enfant, elle n'aura la joie que de l'apercevoir avant qu'il ne soit emporté dans les bras de sa nourrice. Le second, elle put lui chanter berceuse et comptine, souriant à ses yeux ouverts et curieux, se penchant sur son berceau pour inspirer son parfum délicat. Avant qu'à son tour il ne soit pris - la punissant pour un pêcher qu'elle n'avait guère souvenir d'avoir commis.

Durant quelques temps son mari ne la visitait plus, lui laissant la liberté sans chercher à lui prendre plus que ce qu'elle pouvait concéder. Elle profitait de ces quelques années pour jouer son rôle de Comtesse - visitant le Devon et ses beautés, trouvant dans les fêtes populaires et ces gens un peu de la douceur qui lui manquait dans son quotidien. Puis, soudainement, elle retrouva les habitudes d'une vie conjugale obligée - une nuit il rentra ivre pour la faire sienne, les nuits suivantes revenant en exigeant un nouvel enfant. Elle ne sut les raisons de cet engouement soudain - tombant enceinte presque neuf années après la naissance de son second fils. Mais lorsqu'Adrian vint au monde il était chétif et il fallut attendre quelques secondes avant qu'il ne hurle. Assez pour que son père s'en détourne, qu'il refuse de le reconnaitre ou de le voir. Qu'il soit votre puis qu'il est faible, dit-il plutôt, le laissant aux soins de Clara qui apprit alors à aimer pleinement.

chapitre 3. sonne le glas d'un coeur glacé Son innocence envolée par la violence de son mari, elle n'attendait guère du Destin quelques coups du sort. Elle espérait voir sa vie se faire dans l'attente de la mort qu'elle aurait accueilli comme une vieille amie, lui souriant sans plus de peur ou d'angoisse pour un futur qui se voyait assurée par la réussite de ces trois enfants. Cette journée était à l'image de toutes les autres, l'ennui l'emmenant dans la bibliothèque où elle trouvait plaisir à voyager et à être d'autres dans les pages des romans qu'elle dévorait. Elle s'était perdue dans les pages jaunies, quand le silence se fit si pesant qu'elle sentit son coeur tomber dans son ventre. Elle le sentit, avant de le savoir, sa gorge se serrant dans une angoisse telle qu'elle se trouva incapable de parler durant de longues heures. Elle les vit arriver, ne trouva pas de force pour pleurer la mort de son fils ainé qu'elle connaissait à peine. Le second fut amener dans sa chambre, où durant de longues journées elle tenta de le consoler - lui chantant les mélodies de son enfance perdue jusqu'à ce qu'il exulte son dernier souffle.

Laissez-le vivre ! hurla-t-elle, démente, quand dans le salon elle trouva son mari désireux de lui arracher le dernier de ses enfants par les coups de son ceinturon. Elle trouva son bras pour s'y pendre, espérant protéger Adrian au péril de sa vie - qu'il préfère lui prendre la sienne plutôt que celle du garçon. L'innocence brillait dans ses yeux, effacée par une émotion coupable qu'elle n'eut jamais le pouvoir de lui ôter. Il est à vous, avait-il annoncé, alors qu'il le lui laisse lui rappela-t-elle. Il frappa son visage - pour la première et dernière fois - avant de s'en retourner. Elle aurait aimé dire que ce fut la dernière fois qu'elle eut à craindre de perdre son fils. Elle aurait aimé dire que jamais plus son mari se montra tel qu'il était véritablement : un monstre et un tyran fait de violence. Elle aurait aimé : mais les coups devinrent une musique rythmant la vie dans la demeure qui était la leur. Jusqu'à ce que Adrian parte à son tour, le silence se faisant dans la demeure extravagante, où Clara se cacha pour se rendre muette durant les années qui suivirent.

chapitre 4. pour résister à une tentation il faut y céder. La mort prit son mari, malade d'avoir perdu sa fierté au profit d'un fils qui rentra de la guerre couronné de gloire. Jamais Clara n'avait ressenti la chaleur caressante de la fierté avant cela - elle en fut si retournée qu'elle pensa soudainement comprendre ce qu'était le bonheur réel. Elle garda ce sentiment durant les mois qui suivirent, offrant à son mari que mesquinerie et silence boudeur. Eut-il l'audace de glorifier son fils qu'elle ne manqua pas de lui rappeler qu'il lui appartenait à elle et non à lui - ridiculisant le reste de son mérite devant les quelques rares amis qu'ils recevaient. Elle n'avait plus à perdre que ce mari que la mort vint prendre sans qu'elle ne versa une larme. Elle retrouva alors Adrian, quittant la demeure qui renfermait ses années de solitude, de douleur et de deuil, pour trouvait une maison plus acceptable où elle s'installa avec le personnel qu'elle avait gardé à ses côtés. Pour le reste, elle décida de suivre son fils partout où il se rendait pour peu qu'il l'y autorisé - et quand il se présenta à Londres pour la première Saison, elle s'y rendit à ses côtés.

Juliet - prénom murmuré avec tant de révérence qu'elle se mit à l'aimer autant qu'il en était épris. Elle s'imaginait déjà, témoin du bonheur de son fils, découvrant la vie qu'elle n'avait pu avoir et se faisant le héros d'une histoire faite de drames. Elle le voulait autant que lui, chaperonnant leurs échanges et découvrant la demoiselle dans tout son charme et sa beauté. Juliet - prénom hurlé dans une rage incandescente, à quelques jours d'un mariage qui était devenu un rêve, alors que dans les bras d'un autre elle se parjurait. Juliet - à présent ignoré, le prénom est devenu un silence colérique que Clara se refusait à reconnaitre, voyant son fils sombrer dans la colère pour n'être que vindicatives pensés. Voila qu'il était condamnée à la même souffrance qu'elle, que le bonheur lui était refusé et qu'il se mettait naturellement à le fuir; A voir ainsi son fils en douleur, elle se décida à se faire modèle d'une vie nouvelle. Qu'il ne soit guère comme elle, qu'elle ne lui offre pas comme seule image de l'existence ce qu'elle avait pu être. Elle se décida à vivre enfin, à découvrir ce qu'il y avait de tendre et de doux - à Londres durant la saison, ou le reste de l'année dans le Devon, elle se faisait romancière, courtisane, bienfaitrice, protectrice - elle décida de découvrir tous ceux qui avaient quelque chose à lui apprendre, à lui montrer, pour savourer ce qu'il y avait de plus simples et de plus beaux. Enfin.

chapitre 5. la jalousie est un autre nom à l'amour. Elle était mère. C'était la première et la seule évidence à laquelle elle pouvait se raccrocher, quand l'envie de vivre sans plus de crainte devint une obsession. Et si elle n'avait plus l'occasion d'enfanter, elle pouvait être une mère pour ceux n'ayant guère de parents. A Londres, il y avait tant d'enfants dans la rue qu'elle en fut mortifiée, achetant un bâtiment pour en faire un orphelinat - elle ne compta aucun des livres qu'elle mit dans l'affaire, usant de ce que son fils lui offrait et de ce que son comté lui laissait. Elle ouvrit les portes, il y a quatre ans, accueillant les jeunes filles qui n'avaient plus de familles ou de lieux où se rendre. Si certaines étaient encore des bébés, d'autant se faisaient plus grandes. Elles avaient là de quoi manger, dormir et s'instruire - elle y tenait particulièrement, leur donnant la même éducation d'excellence qu'elle avait eut de sa mère. Que ces jeunes femmes sachent jouer de la musique, chanter, peindre, lire, écrire, se cultiver. Qu'elles soient capables d'être indépendantes, d'être fortes, d'êtres courageuses.

Parmi elles se trouvaient son Ange. Douceur dont l'innocence avait été brisée, elle retrouva ses plaies dans le regard perdu de cet enfant-là. Elle était presque femme, saignant quelques semaines après son arrivée à l'orphelinat. Clara en fut si touchée qu'elle lui offrit plus qu'aux autres, comme on aimait plus un enfant sans pouvoir l'assumer entièrement. Elle l'invita à se rendre chez elle, dans le Devon, à lui tenir compagnie quand la Saison ne l'obligeait pas à se trouver à Londres. Elle la prenait comme Dame de compagnie, comme amie, comme fille sans officialiser la chose - elle se mit à rêver à travers elle, à se battre pour qu'elle soit heureuse, à rager qu'elle ne soit guère docile. Elle était faite de feu et de glace, de tempérance et de passion - paradoxe vivant qui lui donnait le sentiment d'être plus libre, d'exister vraiment. Elle était elle, mais avec cette chose en plus - elle avait été seule, elle avait été meurtrie, elle avaient été désespérée, mais à présent elle était prête à vivre.


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